top of page

Et le travail à travers les moments de vie...

Les premières.
Au tout début, il y avait le besoin d'explorer un médium. En 1992, à l'aide de mes dix doigts, un peu de peinture verte et une vieille planche trouvée dans le garage de mes parents, je me suis lancée. Un tout petit saut pour une grande quête. À partir de ce moment, le dessin, la sculpture et la peinture se sont emparés de moi.  Je voyais des femmes sans visage, sans bras un sexe flou et les seins tout en évidence.  Comme si les femmes étaient toutes semblables, marquées d'un sceau, comme un manque d'identité. Voilà, je venais de trouver cette chose à nommer. Les femmes. Ces femmes enrobantes, déformées, colorées d'octobre, de couleurs vives, d'idées à révéler et surtout, pour nommer les différences. Sur fond blanc ou noir, sur fond de sensualité ou de quête mystique, je propose des corps inexacts accoudés les uns aux autres par solidarité et parce que la pluralité porte un sens.


 

Envie en ville.
 
Des femmes-sociales, des femmes-familles, des femmes-sexes, des femmes flous de sexe en sexe comme des textes fluorescents sur un fond d'absolu.
 
 
 
Les femmes et les autres.
 
C'est en vacances à St-Anne-des-Monts que le questionnement quant aux religions et la place des femmes au sein de celles-ci que les plis de mon visage se sont manifestés de rage. Durant trois jours, je dormais seule dans une chambre silencieuse. Toutes les femmes autour de moi étaient des croyantes, des espéreuses de monde meilleur. Ce qui est bien. Ce qui ne satisfait nullement mes aspirations. Cette fin de semaine là, j'ai compris. Je ne suis pas croyante, parce que trop de femmes ont porté la douleur rouge au nom d'une forme de liberté.  À partir de cet instant, je suis allée à la recherche d'une histoire. 
Les couleurs asteur.
 
Description à venir
bottom of page